La revue de Presse des Kesaj Tchave suite à leur passage aux Accroche Coeurs dans Angers Mag, l'article de Yannick Sourisseau
et les unes du Courrier de L'Ouest de Samedi 10 et Lundi 12 septembre!!!Kesaj Tchave : la révélation des Accroche-cœurs 2011
les jeunes danseuses de Kesaj Tchave sur les marches du théâtre d'Angers
Ce ne sont pas des stars du spectacle de rue et pourtant ils ont été accueillis comme tels, pendant les derniers Accroche-cœurs d’Angers. Les enfants des bidonvilles tsiganes de Velka Lomnitza, en Slovaquie, un pays de l’Union européenne, ont donné une belle leçon d’humanité à tous ceux qui se bousculaient pour venir les applaudir.
Si la Slovaquie est en forte croissance depuis 2000, en particulier grâce aux bénéfices de son intégration à l’Union européenne et aux réformes libérales menées par son gouvernement, cet ancien du bloc de l’Est, devenu indépendant en 1993, est un pays pauvre, exploité par d’autres pays ayant trouvé là une main d’œuvre peu chère et corvéable à merci.
Sur le plan démographique, la population slovaque est à 5 463 046 habitants faisant de la Slovaquie le 111e pays le plus peuplé au monde.
Le pays est composé principalement de Slovaques (86%), mais aussi de minorités issues des pays voisins dont les Roms (tsiganes) (1,7%). Ces derniers sont souvent installés aux bords des agglomérations dans des décharges publiques au cœur desquelles ils installent de véritables bidonvilles. C’est le cas de Velka Lomnitza, le village dont sont issus les gamins du groupe Kesaj Tchave
C’est au début des années 2000 qu’un musicien Slovaque, Ivan Akimov, prit fait et cause pour ses enfants sales et mal fagotés en distribuant, par l’intermédiaire de la danse et de la musique, quelques notes d’espoir au beau milieu de cette misère noire.
Chaque après-midi Ivan Akimov, se rend dans le bondiville avec sa voiture et amène les gamins dans une salle de répétition : un couloir de 20 m2. Un clavier, une guitare et surtout la balalaïka d’Ivan et c’est parti pour une heure de chants et de danses sans interruption, les enfants montrant une énergie insolente pour cette activité qui les fait entrer dans une sorte de paradis, auxquels ils n’avaient même pas rêvé, tellement leur désespoir est profond.
« On travaille sur l’émotivité. L’essentiel est d’entrer dans une espèce de transe qui fait chacun se dépasse. En manque de représentativité positive, la scène est un élément clé pour ces jeunes », déclare Ivan Akimov, toujours très proches de ses petits protégés. Et, les angevins qui ont eu l’occasion de les approcher pendant ce week-end de folie les enfants de Lomnitza, font preuve d’un véritable engagement.
« Mais pour recevoir de l’amour il faut d’abord savoir en donner », poursuit leur protecteur, véritable fée pour ces enfants qui distribue du bonheur et une note d’optimisme partout où ils, y compris dans leur propre pays.
Depuis 2004, une association rennaise, YEPCE (Youth’s European Project for Cultural Exchanges), soutient et représente le groupe Kesaj Tchave en France, ses membres se mobilisant pour permettre à ce projet artistique à valeur humaine de se poursuivre.
L’association qui organise des tournées régulières sur le sol français, notamment dans les camps Roms de la région parisienne, récolte des fonds pour permettre de maintenir cette action socioculturelle unique, source d’espoir, d’épanouissement, de joie mais aussi de vie pour ces enfants et leur public.
Pour en savoir plus et faire un don : www.yepce.fr ou par courriel : yepce.mail@gmail.com
Si la Slovaquie est en forte croissance depuis 2000, en particulier grâce aux bénéfices de son intégration à l’Union européenne et aux réformes libérales menées par son gouvernement, cet ancien du bloc de l’Est, devenu indépendant en 1993, est un pays pauvre, exploité par d’autres pays ayant trouvé là une main d’œuvre peu chère et corvéable à merci.
Sur le plan démographique, la population slovaque est à 5 463 046 habitants faisant de la Slovaquie le 111e pays le plus peuplé au monde.
Le pays est composé principalement de Slovaques (86%), mais aussi de minorités issues des pays voisins dont les Roms (tsiganes) (1,7%). Ces derniers sont souvent installés aux bords des agglomérations dans des décharges publiques au cœur desquelles ils installent de véritables bidonvilles. C’est le cas de Velka Lomnitza, le village dont sont issus les gamins du groupe Kesaj Tchave
C’est au début des années 2000 qu’un musicien Slovaque, Ivan Akimov, prit fait et cause pour ses enfants sales et mal fagotés en distribuant, par l’intermédiaire de la danse et de la musique, quelques notes d’espoir au beau milieu de cette misère noire.
Chaque après-midi Ivan Akimov, se rend dans le bondiville avec sa voiture et amène les gamins dans une salle de répétition : un couloir de 20 m2. Un clavier, une guitare et surtout la balalaïka d’Ivan et c’est parti pour une heure de chants et de danses sans interruption, les enfants montrant une énergie insolente pour cette activité qui les fait entrer dans une sorte de paradis, auxquels ils n’avaient même pas rêvé, tellement leur désespoir est profond.
« On travaille sur l’émotivité. L’essentiel est d’entrer dans une espèce de transe qui fait chacun se dépasse. En manque de représentativité positive, la scène est un élément clé pour ces jeunes », déclare Ivan Akimov, toujours très proches de ses petits protégés. Et, les angevins qui ont eu l’occasion de les approcher pendant ce week-end de folie les enfants de Lomnitza, font preuve d’un véritable engagement.
« Mais pour recevoir de l’amour il faut d’abord savoir en donner », poursuit leur protecteur, véritable fée pour ces enfants qui distribue du bonheur et une note d’optimisme partout où ils, y compris dans leur propre pays.
Depuis 2004, une association rennaise, YEPCE (Youth’s European Project for Cultural Exchanges), soutient et représente le groupe Kesaj Tchave en France, ses membres se mobilisant pour permettre à ce projet artistique à valeur humaine de se poursuivre.
L’association qui organise des tournées régulières sur le sol français, notamment dans les camps Roms de la région parisienne, récolte des fonds pour permettre de maintenir cette action socioculturelle unique, source d’espoir, d’épanouissement, de joie mais aussi de vie pour ces enfants et leur public.
Pour en savoir plus et faire un don : www.yepce.fr ou par courriel : yepce.mail@gmail.com
Yannick Sourisseau
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